Par Anne-Sophie CathalaMis à jour
Nouvelle étape pour la société de prêt-à-porter qui accueille un nouvel actionnaire financé par le FSI.

Objectif: aider l’entreprise de 100 salariés, attachée à une confection européenne et à des tissus 100 % italiens, à trouver un nouvel élan. L’enseigne, qui compte 9 boutiques en France, veut en ouvrir 25 d’ici à cinq ans, dans Hexagone, mais aussi à Bruxelles, au Luxembourg, à Genève et Londres. Elle espère ainsi doubler son chiffre d’affaires, qui a atteint 23 millions d’euros l’an passé, en hausse de 20 % par rapport à 2010.
De Fursac, qui a connu son heure de gloire dans les années 1980, revient de loin. En 2006, la société a été placée en redressement judiciaire, après avoir beaucoup investi pour rajeunir son image et monter en gamme. Elle avait ensuite perdu ses emplacements aux Galeries Lafayette de province, et son chiffre d’affaires était tombé sous les 15 millions d’euros. Une période noire oubliée.
«Cette stratégie de long terme a mis du temps à se développer, mais s’est avérée gagnante», souligne Benoît Sellam, du FCDE. Portés par Harry Roselmack, Tony Parker, Thierry Henry et Gad Elmaleh, les costumes de Fursac, vendus 600 euros en moyenne, ont rajeuni. S’ils représentent 60 % des ventes, accessoires et tenues décontractées ont pris de l’ampleur. Et surtout, la société est redevenue rentable et n’a quasiment plus de dettes.
http://www.defursac.fr/contact-points-de-vente.php
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